samedi 26 juillet 2014

Le choix éclairé dans les traitements

Je reviens un peu à la charge car je crois qu'il se joue beaucoup plus qu'une simple fermeture d'un service hospitalier. Je parle du service d'onco pédiatrique du docteur Delépine à l'hôpital de Garches.

En effet, pour ceux qui n'auraient pas suivi, le service qu'elle dirige depuis une trentaine d'années est sur le point de fermer. Les raisons évoquées par la direction de AP-HP ne sont pas très claires.
Apparemment le service ne rapporte pas assez d'argent...

Pourtant son taux de guérison est au dessus de la moyenne nationale. Tous les patients parlent d'elle d'une façon dithyrambique. Elle a sauvé la vie de certains enfants que les autres services avaient condamnés. Malgré cela, le gouvernement ne consent pas à maintenir l'ouverture de ce service alors même qu'un grand nombre de malades le souhaitent.
Au début le nombre de lits étaient une quarantaine. Aujourd'hui, c'est une petite dizaine. Ils asphyxient peu à peu le service. Mais heureusement, les malades ont de la mémoire.

Différents témoignages seront mieux que de longs discours. J'espère que vous prendrez le temps de visionner ces vidéos.








Un dernier témoignage d'un médecin qui a postulé pour entrer dans le service de Nicole Delépine, mais qui n'a reçu à ce jour aucune réponse...



Ca me fout en colère. La rage. L'impression d'être une souris de laboratoire dont la vie ne compte absolument pas. Tout ça me fait plus d'effet que la chimio. La gerbe. L'envie de vomir sur tous ces décideurs qui se gavent sur notre dos, et traite la plupart des (petites)gens avec dédain, et ce, même face à la souffrance et face à la mort.

Si ce service ferme, cela signifiera qu'il n'y aura plus aucune alternative dans la façon de soigner. Comme c'est stipuler dans le plan cancer 2014 - 2019, ils prévoient de faire entrer dans des protocoles d'essais (comprendre soins dont on ignore le degré d'efficacité) 50000 patients. Ils ne savent pas si ça va sauver des gens, mais ils savent déjà à combien ils vont vendre les produits à la sécu.

Je ne veux pas que demain, ma famille, mes amis ou moi même, nous transformions en rats de laboratoires si nous (re)tombons malades. Je veux pouvoir profiter (ou qu'ils profitent) de traitements efficaces qui ont fait leurs preuves, même si ces produits rapportent moins d'argent à l'industrie. pharmaceutique. Je veux pouvoir choisir le traitement et le thérapeute.

C'est ma vie, le traitement c'est moi qui le choisis.

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